Tour à tour leader étudiant en mai 1968, médecin des prisons, professeur de santé publique, président de la section française de l’OIP, administrateur de Médecins du Monde … Antoine Lazarus est président de la troisième édition de Concertina.
Conférence
samedi 1er juillet
18h
Parc de la Baume – Dieulefit
vendredi 30 juin
18h15
Parc de la Baume – Dieulefit
« Lutter contre le silence arbitraire et pathogène »
« Politiquement, subjectivement, entrer, collaborer à l’entreprise publique légale de la punition est une transgression. La justification à être dedans est que des gens en ont vraiment besoin. Il m’importe de faire entrer dedans l’esprit et la force des luttes du dehors, de bien faire le job ou de démissionner ».
« Toutes les institutions fermées sécrètent des effets propres de violence endogène, violence aux facettes multiples régénérées sans cesse et par la logique fonctionnelle de l’institution elle-même ». AL
Pour celles et ceux qui ont pris l’engagement, à un moment ou à un autre de ces cinquante dernières années, de se préoccuper du sort des prisonniers ordinaires, Antoine Lazarus fait figure de personnage tutélaire. Animateur infatigable du Groupe Multiprofessionnel des Prisons (GMP) depuis 1973, il a fait se croiser, chaque premier mardi du mois pendant des décennies à Paris, (aujourd’hui en visio) tout ce que la France compte de personnes impliquées, magistrats, avocats, greffiers, sociologues, médecins, travailleurs sociaux, journalistes, étudiants…
Son père, résistant, arrêté en Ardèche en 1943, est emprisonné à Montluc, déporté à Auschwitz, puis Buchenwald où il meurt quelques jours avant la libération du camp en 1945.
Tribune : France : déchirer le silence, interpeller l’arbitraire
Libération : Soigner la prison
France culture
Les matins – 2013
Hors champs – 2013
Articles
Quand la prison devient refuge – 1996 dans la revue Sociétés et Représentations N°3 pages 307-320
L’intime dans les institutions de la république – 1998 dans la revue Chimères N°35 pages 11-26
A la différence “des maladies”, la folie ne s’ordonne pas – 2016 dans Mémoires N° 67 pages 6 à 8