François Saint Pierre, éléments biographiques

📅 Vendredi 9 juillet

🕐 20h45 – 22h00

À batons rompus

Libres propos entre Jean-Marie Delarue, Contrôleur général des lieux de privation de liberté (2008-2014) et François Saint Pierre, avocat

Parc de la Baume – Dieulefit

Gratuit

📅 Dimanche 11 juillet

🕐 10h -12h

La controverse

Un monde sans prison : heurs et malheurs de l’abolition / Substitution à la prison. Atelier suite à la conférence A quoi bon la peine

Roksana Naserzadeh et François Saint Pierre, avocats

Gratuit sur réservation

Photo @LyonDécideurs


François Saint-Pierre publie Un pays qui voudrait rester libre, qui dénonce notre « accoutumance sécuritaire ». Il était l’invité d’« À l’air libre » de Mediapart.

Il consacre son activité d’avocat à la défense pénale depuis 1985.

Il est l’un des avocats de Jean-Marie et Christine Villemin, parties civiles dans la procédure rouverte devant la Cour d’appel de Dijon pour la recherche et l’identification du ou des auteurs de l’assassinat de leur enfant Gregory en octobre 1984. 

Il est aussi l’un des avocats du journal Le Monde, qu’il a par exemple défendu contre Michel Houellebecq dans le procès civil que lui avait intenté l’écrivain à la suite de la publication de son portrait par Ariane Chemin, ou contre François Fillon dans un procès pénal en diffamation. Il l’assiste de même en qualité de partie civile à la suite de violations du secret des sources de plusieurs journalistes, et a déposé une plainte en son nom en avril 2019 déclenchant l’affaire des « fichiers Monsanto » dans lesquels d’autres journalistes ainsi que des personnalités politiques avaient été fichés dans des conditions qu’il a dénoncées comme illégales. Il a de plus obtenu par la Cour d’appel de Paris en septembre 2020 la relaxe de son ancien directeur Jean-Marie Colombani et du journaliste Franck Johannès poursuivis pour diffamation par deux juges d’instruction dans l’affaire Borrel, après avoir fait annuler leurs anciennes condamnations par la Cour de révision.

Il a été l’avocat d’Isabelle Prévost-Desprez, magistrate, alors présidente du Tribunal correctionnel de Nanterre, poursuivie pour violation du secret professionnel dans l’affaire Bettencourt, qui a été relaxée par le Tribunal puis la Cour d’appel de Bordeaux en 2017.

Il a aussi été celui de Maurice Agnelet, acquitté puis condamné dans l’affaire Le Roux, dont il avait obtenu la réouverture du procès en 2013 après la condamnation de la France par la Cour européenne des droits de l’homme. Il avait auparavant assuré la défense de Michel Noir, ancien maire de Lyon, durant les années 1994 à 2004, poursuivi pour recel d’abus de biens sociaux.

Le 1er mai 2017, il a signé l’appel d’avocats se prononçant en faveur du vote pour Emmanuel Macron au second tour de l’élection présidentielle de 2017 [archive], pour « faire barrage au Front national » et défendre l’État de droit. En 2021, il en a dressé un bilan critique dans son dernier essai, « Un pays qui voudrait rester libre – Chronique d’une accoutumance sécuritaire (2015-2020) ».

Il est par ailleurs le co-directeur de l’Institut de défense pénale, à Marseille, depuis 2015, et intervient régulièrement depuis plusieurs années en qualité de conférencier lors de journées de formation professionnelle organisées par différentes écoles d’avocats et barreaux, ainsi qu’à l’École nationale de la magistrature lorsqu’il y est invité.

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