Concertina c’est aussi du cinéma, du cinéma documentaire

4 films seront projetés. Ces films questionnent l’enfermement et la prison au travers de diverses situations et enrichiront notre regard et notre réflexion sur le sujet.

Chaque séance est gratuite et sera suivie d’un débat en présence des réalisatrices et réalisateurs qui répondront à vos questions.

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Vendredi 9 juillet à 13h30 

La corde du diable (1h28) + débat en présence de la réalisatrice Sophie Bruneau.
C’est l’histoire d’un outil universel et familier : le fil barbelé. Elle remonte aux premiers colons, à l’esprit de Conquête et à la chasse au sauvage. Elle s’ancre dans l’espace-temps de l’Ouest américain. C’est l’histoire d’un petit outil agricole qui bascule en histoire politique et s’emballe avec le train du capitalisme. C’est l’histoire de l’évolution des techniques de surveillance et de contrôle. L’inversion d’un rapport entre l’Homme et l’animal. C’est l’histoire du monde de la clôture et de la clôture du monde. 

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Vendredi 9 juillet à 16h 

Matons violents : la loi du silence (52 mn) + débat en présence de la réalisatrice Laurence Delleur.

Dans les établissements pénitentiaires français, la violence exercée par certains gardiens envers des détenus est passée sous silence. Dans la dernière décennie, de nombreuses plaintes pour maltraitance ont été déposées auprès des magistrats. Aujourd’hui, choqués par la violence de leurs pairs, certains gardiens brisent la loi du silence.

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Samedi 10 juillet à 14h 

La plume et les cris(1h26) + débat en présence du réalisateur Jacques Joubert et de Louis Perego et René Frégni personnages du film.
Dans ma famille, il y a longtemps, un homme a été assassiné. Son meurtrier a trouvé son salut en écrivant deux livres, avant d’être assassiné à son tour. J’ai beaucoup marché sur les traces de ce drame, avant de partir à la rencontre d’anciens détenus qui ont écrit en prison.
Louis Perego a été durement puni de son engagement pour une cause pénitentiaire plus juste. Il est devenu homme de plume, homme de radio, homme de théâtre, homme de cinéma.
René Frégni a beaucoup écrit sur l’univers carcéral et les paysages de sa Provence. Il évoque Giono dans les lieux où le maître a vécu et raconte une belle histoire d’amour et de prison.
Je poursuis ma marche avec ces personnages que j’aime, avec d’autres qui m’ont touché, et avec les mots de Giono qui ne m’ont jamais quitté.

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Samedi 10 juillet à 16h30 

Sur les toits(1h36) + débat en présence du réalisateur Nicolas Drolc.
Que s’est-il passé dans les prisons françaises entre septembre 1971 et la fin de l’année 1972 ?
Pour la première fois les prisonniers déclenchent des révoltes collectives, prennent le contrôle de leurs prisons, occupent les toits et communiquent leurs revendications en s’adressant à la foule.
40 ans plus tard ce film dépoussière cette page méconnue de l’histoire des luttes sociales. Avec le témoignage de ceux qui ont vécu, déclenché, réprimé et défendu ces révoltes : Les mutins de la prison de Nancy, un ancien maton de la prison de Toul, le ténor du barreau  Maître Henri Leclerc, le sociologue et co-fondateur du Groupe Information Prison Daniel Defert, et l’ancien détenu, écrivain et militant anarchiste Serge Livrozet.

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